PROJET DE FIN D'ETUDE - LAUREAT PRIX TONY GARNIER 2017
LISIÈRE, HABITER ET CULTIVER POUR RÉGÉNÉRER
Ce projet de fin d’étude vise à démontrer à travers des pratiques architecturales et agricoles émergentes la fabrication d’un territoire contemporain innovant dans une visée de développement durable. La réflexion des lisières permet d’avoir une approche cohérente d’un territoire et de porter des relations fortes entre les espaces bâtis et ouverts à différentes échelles...
Les pratiques émergentes d’habitats, de cultures urbaines, et d’agriculture sont autant d’outils pour révéler ces territoires mixtes et leur porter une valeur ajoutée spécifique.
Le projet «lisière» propose une démarche positive pour fabriquer la ville contemporaine dans un cadre qui échappe à l’architecture : le périurbain. Il n’y a pas de territoire désespéré, l’architecture doit être au centre de la fabrication de l’entre-deux. En effet, le projet «habiter et cultiver pour régénérer» vise à montrer que le périurbain a toutes les cartes pour répondre aux enjeux majeures de relation entre l’homme, la ville, la nature et son territoire.
LE SITE : LA LISIÈRE PÉRIURBAINE ET AGRICOLE DE DIJON
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AGROPARC - UN PROJET DE TERRITOIRE
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REFERENCE : LA BERGERIE DE VILLARCEAUX
Au cœur du Parc naturel régional du Vexin français, la Bergerie de Villarceaux est un site rural, entièrement redessiné par 20 années de transition écologique et sociale.
Le parti pris du projet est de montrer comment une stratégie territoriale au sein du périmètre de l’agglomération permet d’inventer un espace de projet innovant à plusieurs échelles. Le projet se focalise sur le maillon autoroutier à l’est de l’agglomération de Dijon. Il s’agit du territoire périurbain et agricole qui a connu le plus grand développement du Grand Dijon. Les espaces agricoles y sont fragiles. Les espaces ouverts sont des atouts majeurs et doivent être préservés.
L’objectif est de retourner une situation critique entre bâtis et agriculture pour en faire une plus value majeure de Dijon. Il s’agit de considérer le maillon autoroutier comme une lisière épaisse entre Dijon et les territoires ruraux.
Le projet se saisi des questions d’agricultures urbaines pour proposer une réponse ancrée au sol et au territoire (Polyculture, Agroforesterie...). La lisière proposée s’inscrit dans un projet d’Agroparc de 700ha. L’Agroparc permet de faire converger les problématiques intercommunales d’agriculture, de parcours et d’habitats.
LISIÈRES - RETOURNER LE PÉRIURBAIN
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SITUATION EXISANTE - UNE VILLE INTROVERTIE
PROJET - UNE LISIERE POREUSE
Le projet developpe un échantillon de l’agroparc. Il s’agit d’un espace de projet «entre-deux» qui vise à concilier l’espace urbain et l’espace productif. Le travail de la lisière crée un élément partagé qui permet de concilier deux usages du territoire. Le partage de pratiques urbaines et agricoles émergentes facilite l’obtention d’un paysage fructueux pour l’agriculture et l’ habitat.
Le parti pris du projet est d’augmenter le linéaire d’espaces ouverts pour profiter de cette situation exceptionnelle de lisière. Ce dessin permet donc une porosité esthétique mais avant tout fonctionelle (biodiversité, parcours, gestion pluviale, continuités, échanges). Le linéaire de grandes cultures n’est pourtant pas augmenté. En effet, les espaces ouverts intermédiaires sont attribués à des pratiques habitantes : terrain de sport, jardins partagés, permaculture, parc autour des bassins de rétention...
Le projet est conçu en complément du renouvellement urbain. Il propose une architecture majoritairement individualisée accompagnée d’équipements participatifs liés à l’agriculture habitante. Cette réflexion vise à utiliser le paysage comme vecteur de transformation. Il s’agit d’un projet évolutif qui révèle des pratiques sociales de rencontre, de proximité et de partage de la terre.
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CULTIVER ET HABITER AUTREMENT
